L’objectif de cet algorithme a toujours été clair : rétrograder le contenu de faible qualité.
En 2015, Google a discrètement lancé une mise à jour - désormais connue sous le nom de "Quality Update", bien qu'en vérité elle n'ait pas de nom officiel.
Elle a fait naître la peur dans le cœur de nombreux webmasters, spécialistes du marketing digital et professionnels du SEO.
Cette modification a pu réduire à néant des années d’efforts SEO, en une seule nuit… À l’inverse, d’autres personnes se sont réveillées en voyant leur positionnement miraculeusement amélioré.
Il a fallu un certain temps à Google pour reconnaître l’algorithme.
Il était même connu sous le nom de "Phantom", ou "Phantom 2", car il n'a pas été officiellement confirmé au départ.
Historique des algorithmes de Google concernant la qualité
Les référenceurs ont appelé cette modification la "Quality Update" parce que - vous l'avez deviné - elle a eu un impact direct sur la qualité des sites.
Tout avait commencé avec Caffeine et Panda en 2010/2011…
Avant ces deux changements majeurs de l’algorithme, Google apportait des modifications peu fréquentes et prévisibles à son système. Les référenceurs avaient largement le temps de s’adapter à chaque fois.
👉 Puis, en 2010, Google a publié Caffeine. Le moteur de recherche a été remanié pour obtenir des résultats plus rapides et plus pertinents, et une meilleure indexation.
Cela a également introduit une nouvelle ère : des milliers de modifications annuelles de l’algorithme, et des changements importants étaient apportés sans le moindre avertissement.
Ces perturbations hantent et effraient les spécialistes du SEO comme des spectres, ce qui explique peut-être le terme non officiel de "mise à jour fantôme".
Seules les modifications les plus massives font l'objet d'annonces de la part de Google.
👉 Panda était l’une d’entre elles, en février 2011. À ce moment-là, la barre de la qualité exigée par Google est montée d’un cran. Les sites au contenu médiocre, comme les fermes de contenus, qui récupéraient des informations sur Internet, et créaient autant de pages que possible pour obtenir un meilleur classement, ont été éliminés sans détour.
Avec cet algorithme, Google a clairement indiqué que la qualité est centrale pour le positionnement.
Après Panda, Google n’a plus cessé de mettre en place des changements qui permettent de passer les sites dans un tamis toujours plus fin, et de séparer l'ivraie du blé, la qualité médiocre de la qualité supérieure.
Quid de l’algorithme “Quality Update” ?
Comment Google définit-il la "qualité" d’un site web ?
Un contenu de qualité est primordial, si vous voulez être bien référencé.
Voici quelques grands types de sites affectés par l’algo “Quality Update” :
1. Contenu indigent et articles clickbait (putaclic)
Un contenu indigent, est comme son nom l’indique, pauvre. Les informations sont peu nombreuses, et il n’apporte pas de réponse. De plus, il est court (et très vilain ! 😉).
Les articles clickbait sont de nature similaire, mais ils vous attirent sur la page avec un titre attractif et trompeur. Le contenu sur lequel vous atterrissez est nul, et n'a pas grand-chose à voir avec ce qui était attendu.
Ces contenus sont frustrants pour les lecteurs, il est donc facile de comprendre pourquoi ils ont été rétrogradés dans les résultats Google.
2. Les pages comprenant beaucoup de publicité
Les publicités sont ennuyeuses - tout le monde est d'accord là-dessus.
Lorsque vous essayez de trouver des informations importantes, être assailli par une page pleine de publicités est franchement irritant.
Tout site privilégiant les publicités au détriment du contenu a été impacté par l’algorithme de Google sur la qualité.
3. Fermes de contenu et pages de type "Comment faire" produites en masse
Les fermes de contenu sont un excellent exemple de sites sur lesquels cet algorithme a eu un impact négatif.
Elles sont aujourd’hui beaucoup moins présentes dans les résultats de recherche organique, et les changements dans l’algorithme de Google y sont probablement pour beaucoup.
☝️ Pour contrer “Quality update”, faites attention aux désagréments potentiels pour les utilisateurs. Pensez notamment aux fenêtres pop-up insistantes, à la publicité intégrée, aux liens trompeurs, ou au contenu faible et inutile.
Et continuez à mettre en place des éléments de haute qualité pour chaque page.