Le but d’une landing page (ou page d'atterrissage), quand on crée un site professionnel, c’est d’attirer et convaincre les visiteurs.
On va tenter dans cet article, de vous synthétiser les grandes lignes, et aussi de vous donner des astuces inédites, pour que vous puissiez créer la landing page qui va faire baver d’envie tous vos concurrents.
Allez, on démarre !
Votre but premier, lorsque vous vous apprêtez à créer une landing page, est de trouver des clients, autrement dit convertir vos visiteurs (généralement une audience ciblée que vous aurez préalablement déterminée), c’est-à-dire les inciter à effectuer une action spécifique : souscrire un abonnement, utiliser votre service, s’inscrire à votre newsletter, acheter votre produit, télécharger un document, regarder une démo…
Eh oui, votre création de landing page pourra aussi jouer favorablement pour le référencement de votre site. En effet, les visiteurs de votre site peuvent provenir de différentes sources : réseaux sociaux, sites référents, publicités Adwords, ou référencement naturel.
Travailler consciencieusement le SEO de votre page d’atterrissage vous permettra d’exploiter efficacement les 2 dernières sources de trafic.
Évidemment, soignez également le design et la rédaction de votre landing page, car vous n’avez que quelques instants pour vous montrer convaincant. Pensez que plus vos visiteurs resteront longtemps sur votre landing page, plus votre taux de rebond sera faible, donc optimisé pour améliorer votre classement sur Google.
Pour compléter cette définition par les objectifs, voyons ce qui différencie une landing page, d’une page d’accueil. Parce que non, comme vous le pressentez, ce n’est pas du tout la même chose !
Créer une landing page et concevoir une page d’accueil sont deux choses bien distinctes, qui répondent à des besoins différents :
Voilà pour ce qui est de la théorie, passons maintenant à l’essentiel : comment on fait ?
Lorsque vous vous apprêtez à créer une landing page, voilà ce que vous devez garder gravé dans votre esprit :
Le public est volage (on l’a vu, il vous quittera potentiellement en 8 secondes).
Mais ce n’est pas complètement de sa faute : c’est dû en grande partie au fait qu’il est constamment bombardé par les stimuli et les sollicitations.
Attention donc à ce que votre page d’atterrissage soit exactement le contraire de cette “surstimulation ambiante” : veillez à ce qu’elle soit épurée et limpide. Focalisez-vous sur un seul objectif, et canalisez bien l’attention du visiteur.
Comme on l’a vu en introduction de l’article. Un visiteur lambda a une capacité d’attention assez limitée.
Une landing page efficace doit donc susciter l’intérêt… rapidement. Pour cela, plusieurs règles de base à respecter impérativement :
Vous pourrez notamment utiliser des vidéos. Parce que tenez-vous bien : les visiteurs ayant regardé une vidéo sont à 174%, plus susceptibles d’acheter, que ceux qui ne l’ont pas fait !
Une vidéo bien ficelée peut donc augmenter le taux de conversion de… pas moins de 80% !
Ça vaut la peine de se pencher sur la question, non ?
Comme souvent, quand on communique sur le web.
A propos du langage et du copywriting, on va voir tout de suite ce qu’il en est plus précisément.
La ligne éditoriale se définit en fonction des 3 questions suivantes :
Vous devez, comme nous venons de le souligner, déterminer les différents avantages de vos produits et services, et en quoi ils vous permettent de vous démarquer de la concurrence. Il se peut que vous souhaitiez mettre en exergue un point fort de votre produit, qui vous semble pouvoir séduire un certain type de consommateurs en particulier.
- Ce peut être, éventuellement, la rapidité et la facilité d’utilisation : vous pouvez, dans ce cas, décider de vous adresser aux jeunes actifs, qui sont souvent un peu surmenés.
- Ce peut être encore, l’aspect économique (abordable financièrement) de votre service, que vous pouvez alors mettre en avant auprès d’un public étudiant, par exemple.
Il est important, comme déjà mentionné ci-dessus, d’adapter le ton et le vocabulaire aux destinataires de votre landing page.
Si vous avez décidé de vous adresser à une audience de trentenaires, jeunes parents devant mêler vie familiale et vie professionnelle, vous pourrez trouver des arguments pragmatiques (rapidité, efficacité, gain de temps), relatifs aux contraintes et besoins liés à la vie quotidienne de ce type de consommateurs (manque de temps, besoin d’organisation...), et utiliser un ton dynamique.
À l’inverse, le public étudiant se verra convaincre par un argumentaire lié au budget, et au niveau du ton, ils seront peut-être plus sensibles à un vocabulaire plus fun et divertissant.
Essayez de déterminer l’émotion que vous souhaitez susciter chez votre prospect.
- Avez-vous envie de le faire rêver ?
- De le rassurer ?
- De créer une forme de connivence avec lui ?
Encore une fois, vous n’avez que quelques secondes pour convaincre : il est donc important, plus que jamais, d’être clair et concis.
Par exemple, dites “Vous pourrez prendre des photos sous l’eau”, plutôt que “Notre appareil photo peut être utilisé sous l’eau”.
Comme nous l’avons vu précédemment, quand vous décidez de faire une landing page, vous vous adressez à un public bien précis. Il convient donc de façonner le texte de la page, en fonction des caractéristiques de cette audience-cible (âge, genre, origine géographique, classe socio-culturelle etc.).
Il faudra principalement se différencier de la concurrence, et susciter l’envie. Déterminez les points forts de votre produit ou service, ce que vous apportez en plus des autres, et mettez-les en valeur de façon attractive.
De manière générale, il sera préférable de se mettre à la place de l’utilisateur, et, plutôt que de lui parler du produit/service en lui-même, lui montrer les bénéfices qu’il peut en tirer.
Cela lui permettra tout simplement de se projeter plus facilement en situation de consommation.
Par exemple, si vous vendez un appareil photo waterproof, parlez à votre visiteur de ses vacances au bord de la mer, plutôt que d’exposer longuement tous les détails technologiques d’étanchéité.
Ce que veut surtout savoir le visieur, c'est :
Voyons ensemble un exemple, avec un storytelling particulièrement évocateur :
Dans toute bonne histoire, on sait qu’il faut un héros (votre prospect, ici, Mario Bros), un complice (votre produit, la fleur magique), un adversaire (le problème à résoudre -Bowser), et un but (aller sauver la princesse Peach).
Dans cet exemple, le but de votre landing page sera de démontrer à votre visiteur que s’il consomme votre merveilleux produit, il deviendra une personne formidable munie de supers pouvoirs (ici, Super Mario qui jette des boules de feu), et surtout, surtout : il pourra sauver la princesse Peach (et ils vivront heureux, et auront beaucoup d'enfants).
La page d’atterrissage destinée au public “Mario”, pour lui vendre une “fleur magique”, ne parlera donc pas des caractéristiques de la fleur (couleur, odeur, engrais…), dont vous l’avez compris, notre ami Mario se fiche un petit peu, mais bien des bénéfices magiques qu’il va pouvoir en retirer.
Au niveau de la mise en forme, les informations essentielles doivent sauter aux yeux : placez-les plutôt en haut de page, et variez, par exemple, les tailles de police ou les attributs de caractères, en fonction du message à délivrer.
Chaque consommateur est différent et agit différemment.
Eh oui, c’est bien là tout le fun et la complexité du jeu !
Tous vos visiteurs ne se laisseront donc pas convaincre de la même manière.
C’est là qu’il faut la jouer finement. Du coup, une façon intéressante d’aborder les choses, peut être de s’adresser à vos visiteurs, selon les différents profils d’acheteurs.
Vous pourrez donc ajouter des éléments de réassurance (témoignages clients, logos de partenaire, labels de sécurité, exemples de réalisations passées, etc.) correspondant à chacun, quel que soit son tempérament.
Les experts Marketing ont recensé 4 profils de consommateurs principaux :
C’est un challenger. Son fonctionnement est structuré, rationnel et rapide.
Ce qui le touche : les concours, les challenges, les arguments qui expliquent pourquoi votre produit est le meilleur….
Ce consommateur est analytique et méfiant. Son fonctionnement est structuré, rationnel et lent.
Ce qui le touche : les détails techniques, les témoignages crédibles, la qualité du service offert...
C’est un consommateur impulsif. Son fonctionnement est émotionnel, non-structuré et rapide.
Ce qui le touche : la simplicité, l’urgence, les garanties...
C’est un individu très social. Son fonctionnement est émotionnel, lent et non-structuré.
Ce qui le touche : savoir qui utilise vos produits, les CTA de type “Rejoignez-nous”, “Partagez”, “Connectez-vous”.
Voici un exemple de structure de landing page efficace que l’on retrouve sur beaucoup de sites, du fait de sa grande simplicité et de son efficacité :
Tout d’abord, on remarque, comme souvent sur le web, que les éléments les plus importants sont situés en haut de page, au dessus de la ligne de flottaison.
Voici comment se compose classiquement une page d’atterrissage :
Le titre de votre landing page doit contenir votre principal mot-clé.
Il est, avec le bouton d’appel à l’action, le point phare de votre page d’atterrissage.
Lors de votre création de landing page, ce sont les deux éléments auxquels vous devez consacrer le plus d’attention, de soin et de temps.
Vos boutons d’appel à l’action doivent être bien visibles (contrastants avec le reste de la page), clairs et directs. Utilisez des verbes d’action, ou un petit texte dynamique.
Vous pouvez aussi utiliser la technique de l’encapsulation, pour mettre en valeur vos CTA : il s’agit d’encadrer votre argumentaire le plus marquant et votre bouton d’appel à l’action, ou de les faire ressortir sur un fond coloré.
Une autre astuce bien utile est d’utiliser des indices directionnels : c’est-à-dire des éléments visuels, qui vont concourir à diriger le regard de vos visiteurs. Ils peuvent être implicites (regard d’un personnage sur une photo), ou explicites (flèches ou doigt tendu).
C’est la petite phrase incitatrice qui doit “vendre du rêve” à votre visiteur, en quelques secondes seulement. Choisissez-la avec soin.
Une bonne façon d’amener un argumentaire efficace peut être de présenter un problème, et d’y répondre avec une solution et un bénéfice.
Pensez également à ajouter des témoignages de consommateurs, des chiffres, ou des arguments complémentaires.
La page est aérée, claire et lisible. Utilisez notamment des espaces vides. On n’y pense pas forcément, mais c’est très important, et surtout super efficace, pour ne pas sur-stimuler l’attention, et attirer et canaliser le regard là ou vous le souhaitez.
La navigation (liens) est très discrète, voire absente, pour bien détacher le bouton d’action, qui doit être trouvé immédiatement.
En ce qui concerne le référencement, faire une landing page peut avoir pour but de vous placer, dans les résultats de recherche, sur certaines expressions (mots-clés) spécifiques de votre activité. Notez que cela n’est pas obligatoire : une page d’atterrissage peut être créée pour recevoir le trafic de certains sites partenaires, ou de publicités.
Si votre objectif est qu’elle soit bien placée dans Google, voici nos conseils :
Nom de domaine, URL personnalisée, meta-descriptions, stratégies de liens…
Il peut être judicieux, dans l’optique d’actualiser régulièrement votre contenu, pour l’optimisation de votre landing page, d’ajouter les news de votre entreprise sur votre page d’atterrissage, afin de la dynamiser. Cela est à la fois un 'plus' en matière d’informations pour le visiteur, et également un bonus en ce qui concerne le SEO.
Il est important pour le référencement de votre landing page de bien agencer celle-ci. Le texte de votre page doit comporter une hiérarchie composée de titres (h1, h2…), des paragraphes bien construits, et éventuellement des puces. Les moteurs de recherche considèrent favorablement les pages web bien structurées.
Pour récapituler, il faut à tout prix éviter de :
Vous avez terminé ? On passe à la phase de test !
Dernière mise à jour : 05 octobre 2024